Mbaye Diouf Dia, candidat battu à l’élection à la présidence de la fédération sénégalaise de football (FSF), a tenu à saluer le président sortant, Augustin Senghor réélu pour un 3-ème mandat avant d’appeler à une réforme des textes pour apaiser la famille du football national.
« Le premier chantier doit être une réforme des textes pour aller à des textes plus consensuels et devant remporter l’adhésion de tous », a expliqué le président de Mbour Petite Côte battu au second tour par Me Augustin Senghor. Il était arrivé 2-ème au premier tour du scrutin.
« L’adversaire est passé et aujourd’hui, tout le monde doit être à fond derrière le président élu même si on doit convenir que les textes actuels sont désuets et sont sources de conflits et récrimination », a dit le chargé des petites catégories à la Fédération de football.
« Le football sénégalais n’a pas besoin de conflits et tout ce qui doit nous préserver des divisions doit être mis en avant », a-t-il préconisé, indiquant ne pas être dans les dispositions de faire appel de l’élection du président sortant.
Mbaye Diouf Dia et Louis Lamotte, candidats à la présidence de la Fédération, avaient pourtant avant le démarrage du vote, dénoncé le fichier électoral, estimant qu’il avait été gonflé de clubs dont la participation aux compétitions de l’instance dirigeante du football national n’est pas régulière.
Après avoir écouté leurs arguments et ceux de leurs mandants, le président de la Commission électorale, Jean Louis Toupane a indiqué que le fichier est conforme au nombre de clubs présents à l’assemblée générale.
« Les clubs qui sont présents à cette AG ont participé aux renouvellements des ligues régionales », a indiqué le magistrat Toupane.
Auparavant le superviseur de la CAF et de la FIFA, le président Ahmed Yaya avait demandé aux différents protagonistes d’aller au vote et de faire des réclamations, au besoin, après le scrutin.
A l’issue des deux tours de scrutin, le président sortant, Me Augustin Senghor élu en 2009, réélu en 2013, a été reconduit pour un nouveau mandat de quatre ans