Législatives : Ce que proposent Sonko et sa coalition “Ndawi Askan Wi’’

La coalition Ndawi Askan Wi/Alternative du peuple s’aligne pour les élections législatives du 30 juillet 2017. Lors d’une conférence de presse, ce jeudi 8 juin 2017, cette coalition constituée de Pastef, Yoonu Askan Wi, Mrds, Ppas, Rnd…, a aussi bénéficié de l’adhésion active de mouvements ou organisations nationalistes, patriotiques et panafricanistes comme Taxaw Temm, la coalition Citoyenne pour le Changement (3C), Ands/Burabe, Diaspora Dooleey Senegaal et du Diaspora Siin Weti.

Ndawi Askan Wi/Alternative a investi le leader du Pastef, Ousmane Sonko, comme tête de liste nationale. Et propose aux Sénégalais et Sénégalaises «un Contrat de législature et une Charte du député». «Notre coalition Ndawi Askan Wi/Alternative du peuple a décidé de prendre part aux  législatives du 30 juillet 2017, en demandant à nos concitoyens d’accorder leur confiance à notre liste intitulée ‘’Péncum Nawle’’, note Ousmane Sonko.

«Forger un leadership collectif nouveau»

De l’avis de Sonko, sa coalition veut, avec les citoyennes et citoyens du pays, «forger un leadership collectif nouveau». Un leadership fondé sur «la compétence, l’intégrité, la crédibilité, l’humilité, la proximité et le terrain, la pédagogie de l’exemple pour le changement décisif des mentalités et comportements, et le respect de la parole donnée, combiné au respect dû au citoyen en tant que Nawle».

Le politique ajoute que ’’Péncum Nawle’’ est le «creuset d’une large coalition, capable de mener le combat pour l’avènement dans le pays d’une Assemblée nationale de type nouveau, constituée non pas de députés du Président, mais plutôt de députés du peuple et à son service exclusif».
Sonko soutient que ces prochaines législatives constituent un enjeu majeur pour l’avenir du Sénégal. «A n’en pas douter, le prochain scrutin législatif constitue à la fois un jalon et un enjeu d’importance majeure dans le cadre d’un projet de transformation globale sur le moyen et long terme, dont l’avènement d’une majorité d’authentiques députés du peuple à l’Assemblée nationale ne serait que l’étape initiale sur la voie de la refondation d’un nouvel Etat véritablement souverain, démocratique et républicain», a-t-il lancé.

«Une cohabitation est bien possible au Sénégal»

Selon lui, «une cohabitation pacifique, démocratique et républicaine» est bien possible au Sénégal. Il note que sa coalition propose «un ensemble d’initiatives parlementaires pour une gouvernance démocratique et républicaine de rupture centrée sur la citoyenneté responsable et apte à assurer le renforcement de la démocratie ainsi que la lutte résolue contre les abus d’autorité de toutes sortes ; un ensemble d’initiatives parlementaires pour un nouveau code des collectivités territoriales apte à promouvoir le pouvoir local et le développement à la base ; un ensemble d’initiatives parlementaires pour un développement économique endogène, dans le cadre d’une intégration sous régionale affirmée comme axe stratégique de notre politique de développement économique, donnant toute sa dignité au patriotisme économique et au privé national ; un ensemble d’Initiatives parlementaires pour une nouvelle politique culturelle, sociale et sportive de qualité, inclusive et efficace, en particulier en matière d’emploi, de santé, d’éducation, de droits des femmes, des travailleurs et des personnes en situation de handicap; un ensemble d’Initiatives pour une nouvelle diplomatie parlementaire de solidarité panafricaniste et internationaliste, une diplomatie parlementaire de protection et d’accompagnement responsables des Sénégalais et Sénégalaises de la diaspora».

Tenir les législatives à date échue

Par ailleurs, Ousmane Sonko prévient le Président Macky Sall d’un quelconque report de ces législatives. «Il doit être clair, chers compatriotes, que la coalition Ndawi Askan Wi/ Alternative du Peuple et tous les démocrates du Sénégal, n’accepteront aucun tripatouillage, aucun coup fourré, aucune fraude ni aucun report des élections législatives du 30 juillet 2017», a-t-il martelé.

La tenue à date échue d’élections régulières constitue, pour lui, «un impératif incontournable». Car, «il y va de la stabilité du pays et de la tranquillité de nos concitoyens».

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