Depuis qu’elle est devenue mairesse de la capitale sénégalaise, Soham Wardini, première sénégalaise à occuper ce privilégié poste, s’est démarquée de ses nombreux prédécesseurs. Car si ceux-là drainaient des militantes et militants qu’ils entretenaient sur le dos du contribuable sénégalais, Soham s’assume elle en tant qu’édile de Dakar. Et pour cause, cette native de la région de Kaolack est bannie de la formation politique du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, depuis qu’elle avait fait corps et âme avec son prédécesseur Khalifa Sall dans la coalition Taxawu Ndakaru, qui avait remporté le scrutin local en 2014.
N’empêche si les portes de l’Alliance des forces de progrès (Afp) lui sont fermées depuis et que son colistier Khalifa Sall est maintenant comme en disgrâce, Mme Wardini joue la carte de la citoyenneté dans l’accomplissement de ses missions de maire de Dakar. Hélas, sa « neutralité » politique risque bien de ne pas faire tâche d’huile, malgré bien des avantages pour les citoyens. Car les élections locales sont en vue et que la ville de Dakar pourrait être appelée et gouvernée autrement après ce scrutin. Comme quoi, Soham Wardini, contrainte de jouer la carte citoyenne, va vers ses derniers mois à la tête de Dakar. C’est comme qui dirait !