Mécène discret et homme d’affaires averti doté d’un sens élevé de l’éthique, le capitaine d’industrie Cheikh Amar passe pour l’une des valeurs sûres du Sénégal. Ce n’est donc pas par hasard qu’il a été choisi comme l’un des invités spéciaux du président de la République lors de la visite officielle de ce dernier en France afin de représenter les hommes d’affaires sénégalais susceptibles de booster les échanges entre nos deux pays.
La France est d’ailleurs un pays qu’il connaît bien pour y avoir séjourné pendant des années et développé un business florissant avant de rentrer au pays à la faveur de la première alternance en 2000 pour répondre à l’appel du président Wade nouvellement élu, qui souhaitait voir les élites de la diaspora sénégalaise rentrer au bercail afin de mettre leur savoir et leur avoir au service de leur pays.
Depuis lors, ce fervent talibé mouride s’est signalé de fort belle manière en développant deux sociétés au Sénégal, TSE qui excelle dans le bâtiment et les travaux publics et RSE qui s’active dans les services, notamment dans la commercialisation de machines agricoles et de véhicules, entre autres. « L’homme des rêves » de Marie Amar est aussi connu pour être le maître d’œuvre de la grande récolte annuelle des vastes champs de Serigne Saliou Mbacké à Khelcom.
C’est aujourd’hui un des mécènes les plus chantés par les griots et chanteurs traditionnels et le bienfaiteur le plus couru de tous ceux qui ne trouvent pas oreille attentive auprès des autorités. Pour ainsi dire, si le Sénégal possédait seulement dix personnes comme lui, sûr que l’émergence tant souhaitée par le président Sall et ses partisans arriverait plus vite que prévu.