Côte d’Ivoire: « Pourquoi la France a aidé Ouattara à m’évincer ? » Gbagbo dit tout!

C’est décidément le livre de toutes les révélations. Le livre entretien coécrit par l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et le journaliste français François Mattei, « Libre. Pour la vérité et la Justice », semble être un florilège de révélations choques sur de grandes personnalités.

Un autre extrait de ce livre a été révélé et le site Koaci indique que dans cet extrait du document, Laurent Gbagbo « comptait mettre fin aux relations entre la Côte d’’ivoire et la France ». Une décision qui ferait suite au fait que l’ex chef d’Etat reprocherait à la France son non soutien lors de la rébellion de 2002 en Côte d’Ivoire. « Dans les années 60, une société Française [Mokhta] exploitait le manganèse à Grand-Lahou.

Elle est partie un jour on ne sait pas trop pourquoi. Elle avait laissé des tonnes de minerais sur le port d’Abidjan. En 2001, les Chinois ont acheté tout ce qui était resté sur les quais. Ils ont fait des recherches et ils ont découvert des réserves ignorées jusque-là. Mais il y a aussi beaucoup de gaz, de bauxite, d’or, de diamant. Les géologues Français ont fait la cartographie du sous-sol, ils savent depuis longtemps toutes les richesses qu’on va y trouver », a commenté Gbagbo dans le livre pour expliquer sa décision de mettre fin à sa coopération avec la France. Il poursuit ensuite et explique que le président français d’alors, Nicolas Sarkozy, n’a pas dû apprécier.

« Après le refus de la France de nous aider en 2002, contre les rebelles qui nous avaient attaqués, je ne voulais plus de ces accords de défense qui avaient prouvé leur inutilité et même leur nocivité. Comme, en plus ils donnent toutes nos matières premières stratégiques à la France, en contrepartie de ce secours militaire inexistant, j’ai décidé de faire cesser ce marché de dupes.

J’ai fait comprendre mon intention d’y mettre fin. C’était prévu après les élections de 2010. Nous allions restructurer et renforcer notre propre armée. Sarkozy le savait, cela n’a pas dû lui plaire. Pour m’apaiser, en 2009, une délégation Française est venue chez nous pour renégocier ces accords, sans succès », a révélé Gbagbo.

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