Cette date marque aussi la sortie de prison de prison du fils de ce dernier. Il y a un an, Karim Wade bénéficiait d’une grâce présidentielle, après trois années passées derrière les barreaux pour enrichissement illicite.
Le même jour, pour ne pas dire la même heure, accompagné de directeur de la prison, Mohamed Lamine Diop, il se rend au domicile de Me Madické Niang puis cap sur l’Aéroport Leopold Sédar Senghor.
Là, l’ancien célèbre détenu s’engouffre dans un jet privé dans lequel l’attendait le procureur général du Qatar, direction Doha, la capitale. Depuis ce jour, beaucoup d’eaux ont coulé sous les ponts à son sujet. Entre accusations d’un deal international, pour ne pas reprendre Idrissa Seck et exil forcé, comme le prétendent ses partisans, on aura tout entendu. Pendant ce temps, le principal concerné est resté muet.
Ni lui ni son père encore moins son avocat et confident, Me Madické Niang qui l’accompagnait dans l’avion, n’ont expliqué à l’opinion des réels motivations de son départ précipité du Sénégal. Ce, au grand dam de ses partisans qui se battaient sur tous les fronts pour sa libération. Son retour au Sénégal pour participer aux élections, a maintes fois été annoncé par son entourage.
«Si je m’en tiens à ce qu’il m’avait dit personnellement ; Karim Wade devrait être au Sénégal dans le dernier trimestre des Législatives », avait avancé Babacar Gaye, porte-parole du Pds à la RFM. « Karim sera dans les prochains jours, au Sénégal. Lui-même choisira le moment pour venir », avait confié Me Madické Niang à nos confrères de L’Observateur.
Avant eux, c’était le père. L’ancien président venu s’inscrire sur les listes électorales pour les législatives du 30 juillet, a confié à ses partisans et les journalistes devant l’Ambassade du Sénégal à Paris, que son fils sera au rendez-vous à ces joutes. Mais toujours rien. Et on aura appris que Karim Wade ne s’est pas inscrit sur les listes donc, il peut être déclaré forfait pour ce rendez-vous électoral.