L’ordre de main levée du mandat d’arrêt prononcé par le juge de la première Chambre de la Cour d’appel de Dakar, au profit du Directeur général de la société Technologie 2000, Babacar Fall, fâche le collectif de Gadaye. Entouré de ses camarades, Babacar Tine, le coordonnateur dudit collectif, ne mâche pas ses mots, en affichant leur ressentiment.
« Je suis meurtri, se plaint-il, face aux journalistes. Il a détruit des biens appartenant à autrui. Un chef d’accusation qui lui a valu deux (2) ans de prison et un mandat d’arrêt. Il a été arrêté la semaine passée. Quelqu’un qui détient aujourd’hui la liberté » Ce qui « « n’est pas normal du tout », crache-t-il.
L’affaire est mise en délibéré pour le 11 mars prochain. Ledit collectif, qui reste sur le pied de guerre, compte « aller jusqu’au bout pour obtenir gain de cause », avertissent ses membres. Qui lancent : « Le dossier de Gadaye est très complexe. Il faut que l’Etat du Sénégal puisse entrer dans la danse pour corriger. C’est ce que nous demandons encore une fois. »
Composé de 253 membres dont les maisons ont été détruites en 2013, le collectif de Gadaye réclame réparations dans cette affaire.