Médicaments interdits de vente: Le gros mensonge du colonel Dièye

Dans sa parution du 1er Avril dernier, ‘’Source A’’ avait traité de la problématique de la vente de certains médicaments qui étaient interdits ou retirés des circuits français, mais, qui continuaient à garnir les étagères des officines pharmaceutiques sénégalaises. Dans cet article, votre canard avait révélé que, sur les 93 médicaments interdits dans l’Hexagone, six produits continuaient d’être vendus, tranquillement, à Dakar.

Eh bien, coup de théâtre : le directeur de la Pharmacie et du Médicament a fait irruption, hier, dans certains médias, pour essayer, maladivement, de démentir les écrits de votre journal. lequel, en plus de se fonder sur des sources crédibles, a été conforté par des détenteurs de Pharmacies. Bref,  dans sa parution du jour, ‘’Source A’’  démoli  « le gros mensonge » du Colonel Dièye.

Alors que la France, avec le scandale du Médiator qui avait vu plus de 300 mille consommateurs atteints dont près de 600 morts estimés, avait vu la tenue d’un procès et le retrait du médicament, à Dakar , on «offrait» des AMM, au moment où les douaniers Enquêtaient sur l’un des plus grands trafics de médicaments, au Sénégal. Ce trafic continuant d’emporter des personnalités de premier ordre, les Enquêtes douanières, ainsi que l’Ofnac ont été saisis. Alors qu’en 2018, et début 2019, la Douane enquête sur un trafic durant la période allant de 2012 à 2016, un responsable du Ministère de la Santé s’était amusé à délivrer des autorisations de mise sur le
marché datant de 2017. Ces documents, que nous avons parcourus, confirment l’existence d’une mafia du médicament à certains niveaux insoupçonnés qui s’arrangent pour faire continuer ledit trafic et en même temps couper l’herbe sous les pieds des enquêteurs. ‘’Source A ’’ promet à ses lecteurs de revenir , plus amplement, en détail sur ce scandale.

Source A présente les preuves du gros mensonge du Colonel, qui, une fois contacté par la reporter de votre quotidien, a sèchement répondu à celle-ci, pour ne pas dire couper court. C’était avant son fameux voyage. C’est quand on lui a fait savoir , au bout du fil, que la liste des médicaments en question est en notre possession qu’il s’est montré plus souple et s’est lancé dans des explications kilométriques(Voir dans le journal Source A)

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