À Dakar, la coalition des centrales syndicales a tenu un rassemblement à la Place de la Nation (ex-Obélisque) pour fêter le 1 mai. Selon les syndicalistes, plusieurs secteurs d’activités sont en difficultés en ce moment au Sénégal. Ils réclament de ce fait de meilleures conditions de travail.
Toutefois, relève Mody Guiro, un des responsables de cette coalition, « la grève est une arme fatale que les travailleurs ne doivent pas utiliser tout le temps » au risque de saper l’économie.
« Nous avons énormément de revendications parce que cette fête est commémorée dans un environnement de crise sociale ponctuée par des grèves récurrentes dans le secteur de l’éducation, de la santé, du nettoiement, lance le syndicaliste sur Radio Sénégal. Pour une revalorisation des salaires minimums, les syndicats vont toujours aller en grève. Et, l’arme des travailleurs, on ne l’utilise pas tout le temps. C’est une arme fatale que vous devez utiliser en dernier recours. On ne s’amuse pas avec la grève en tant que centrale syndicale », lance-t-il. Moustapha Sall, Secrétaire général adjoint du Saes (Syndicat autonome de l’enseignement supérieur) renchérit : « S’il y avait l’implication d’une centrale syndicale, cela veut dire que tous les secteurs qui appartiennent à la même centrale seraient en mouvement en soutien à ce secteur-là. Ce serait un véritable blocage. »