PRODAC, l’heure de la récolte a sonné !

Lancé en 2014, le domaine agricole communautaire de Séfa, est aujourd’hui une réalité. Avec ses 2000ha de terres, 1500 ha utilisés, et plusieurs cultures sont pratiquées (la Pisciculture, le maraichage) grâce à la mise en place d’un gigantisme matériels agricole estimés à plusieurs milliards de nos francs. Les produits issus du domaine agricole communautaire de Séfa (Sedhiou), commencent à inonder le marché Sénégalais. Hier plusieurs de tonnes de tomates, combos, oignons, concombre, l’aubergine et autres fruits ont été écoulés surplace. 

Ceux qui critiquent le Prodac doivent revoir leur position. Ce weekend une équipe de votre site préféré (Exclusif.net) s’est rendu dans la région de Sedhiou plus précisément à Séfa où est installé le premier DAC de la sous région. Sous nos yeux, plusieurs de tonnes de produits issus de ce domaine de Séfa ont été convoyés sur le marché Sénégalais. Avec la qualité de ces produits, l’équipe du Dr Mamina Daffé, coordinateur national du Prodac, fait face aujourd’hui à une forte demande de sa clientèle. A en croire, le Chef de Dac de Séfa, Bassirou Mané, « nos produits ne trainent pas, il y’a une forte demande de la clientèle. »

Le chef de ce DAC est allé jusqu’à dire ce projet est une solution pour lutter contre le chômage endémique des jeunes. « L’emploi est devenu une épine des pouvoirs publics Africains. Mais au Sénégal grâce aux DAC, cette problématique va connaitre une solution.  C’est un projet massif de création d’emplois au Sénégal. Nous avons commencé avec deux groupements mais actuellement nous enregistrons 7 GIE. Les infrastructures de maraichages sont prêtes et nous avons occupé plus de 1500 ha. Et en fonction de nos partenaires, nous allons les accompagner dans la productivité. Cette année, on a fait du maïs sur 800ha dans le Dac et 300 ha dans le domaine situé hors du DAC. »

Parmi les gros moyens déployés à Séfa, il y’a les 80 bassins construits pour la pisciculture. Une véritable révolution dans ce secteur presque morte au Sénégal. Les éleveurs de ces poissons visent 300 tonnes par an. Charlotte Willams, la patronne des lieux, très engagés, nous fera savoir que si toutes les conditions sont réunies, l’objet visé sera largement atteint. « Si on donne chaque GIA, 100 mille alvins, nous aurons ces 300tonnes de poissons. Mais puisque nous n’avons pas assez d’alevins nous contentons de ce que nous avons mais l’activité se poursuit. »  Le weekend dernier Mme Willams et son équipe ont vendu des poissons devant nous. « La demande elle est très forte et dès fois on n’arrive pas à satisfaire notre clientèle car les gens apprécient beaucoup les poissons qui sortent des DAC » rassure Charlotte Willams.

Sur les lieux nous avons aussi trouver Moussa Keita, un client très connu. « Moi je préfère venir acheter les poissons du DAC, pour des raisons de qualité. Ces jeunes vendent des bons poissons et je souhaite que cela continue au bénéficie de la population nationale », a-t-il souhaite. Pour l’heure, l’objectif du Prodac est de nourrir le Sénégal grâce à ses produits. Nous y reviendrons

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