Le syndicaliste Dame Mbodji, par ailleurs, membre fondateur de « And Sam Djiko yi », a haussé le ton pour interpeller l’État du Sénégal et le corps médical sur la nécessité d’avoir des soins médicaux de qualité dans les hôpitaux. Pour le professeur d’anglais, le ministre Diouf Sarr doit être recadré ou dégommé pour qu’on mette à la tête du ministère quelqu’un qui a les capacités de conduire les destinés de la santé. Il se prononçait, ce samedi lors du sit-in du ‘’Collectif Patients en Danger’’ à la Place de la Nation.
« Nous voulons un plateau médical relevé. Nous voulons que le budget du ministère de la Santé soit utilisé de façon rationnelle. Nous voulons qu’on arrête la corruption au niveau du ministère de la Santé. Que le ministre Diouf Sarr soit recadré ou dégommé pour qu’on nous mette à la tête du ministère de la Santé quelqu’un qui a les capacités de conduire les destinés de la santé. Parce que les sénégalais ne veulent plus vendanger leur santé. C’est ça le débat aujourd’hui », martèle le professeur d’anglais-syndicaliste.
Pire, évoque Dame Mbodji : « Ce qui est en train de se passer au niveau de la Grande pharmacie dakaroise, également, c’est une autre injustice. Une dame qui s’appelle Aïcha Goundiam exerce son métier à la place de l’indépendance depuis 1981. Et parce que tout simplement, Macky Sall a sa cousine qui s’appelle Aminata Gassama qui est la fille de son homonyme, et qui est la femme de Abdoulaye Baldé, qui est un allié du président de la République, on veut arracher la pharmacie des mains de Aïcha Goundiam pour la confier à Aminata Gassama. Ça, c’est inacceptable ».
Selon Dame Mbodji, dans une république, ça ne doit pas se passer comme cela. Il soutient que le président de la République Macky Sall ‘’ne doit pas protéger ces siens. Parce que c’est lui le président de la République pour encore 20 mois’’. « Dans 20 mois, il va quitter ce pays, parce qu’il ne peut pas être candidat. Pour ces 20 mois qui lui reste, nous lui demandons de faire les investissements nécessaires au niveau de la santé, de prendre les bonnes décisions, pour que les Sénégalais se sentent en sécurité dans leur pays », interpelle M. Mbodj.