Edouard Philipe à Dakar : « l’agenda est dense»

Le Premier ministre français, Edouard Philippe, va conduire à Dakar, une forte délégation riche de 6 membres de son gouvernement, et de personnalités du patronat français, culturelles et politiques dont des parlementaires, pour la deuxième session de la rencontre interministérielle franco-sénégalaise, les 17 et 18 novembre.

« Je me rends, pour la première fois au Sénégal, accompagné de plusieurs membres du gouvernement français, à l’invitation du Président Macky Sall, pour continuer de faire avancer les chantiers (dans les domaines de l’éducation, de la jeunesse, de l’économie, de l’environnement, et de la culture), dit-il dans une interview accordée au journal Le Soleil. On ne l’a peut-être pas nécessairement à l’esprit, mais il y a très peu de pays avec lesquels nous avons des échanges interministériels réguliers sous cette forme ».

Poursuivant, il ajoute : « Le Sénégal est, par exemple, le seul pays au Sud du Sahara avec lequel nous avons ce type d’exercice. L’agenda est dense, reflet de la profondeur de la relation et des multiples enjeux communs. Il sera très politique car les enjeux régionaux et de sécurité sont une priorité, en particulier à la veille du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. Il sera économique évidemment. Nous avons beaucoup de projets structurants sur lesquels nous souhaitons continuer à investir parce qu’ils sont au cœur de la relation avec nos Etats, entre nos entreprises et, de fait, entre les Français et les Sénégalais. »

En outre, signale-t-il, « l’agenda sera orienté sur la jeunesse également, à travers le sport et la préparation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de Dakar en 2022, avec un rebond naturel vers les Jeux olympiques (JO) de Paris en 2024, comme à travers la création d’emplois, la formation ».

S’agissant du Forum de Dakar, Edouard Philippe soutient que les questions de défense et de sécurité occupent « une place très importante, et surtout très ancienne. Nous venons de commémorer l’armistice du 11 novembre. (…) Nous partageons les mêmes constats. Nous sommes préoccupés par les attaques répétées des groupes terroristes contre l’Armée malienne ainsi que par l’expansion de la menace au Burkina Faso, et vers les Etats côtiers. Les événements dramatiques du début du mois de novembre, au Mali, doivent nous rappeler que ce combat n’est pas achevé. Nous devons rester mobilisés. »

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