La banlieue Dakaroise précisément yeumbeul, a accueilli le festival “SUNU CINÉMA”. En effet, projeté en plein air, le film «Fuocommare, par-delà Lampedusa» de Gianfranco Rosi fait état de la situation et des différentes conséquences de l’immigration clandestine mais également des enjeux et du vécu difficile de ses passagers clandestins. Selon Francesco Paolo Minière, ambassadeur d’Italie, ce film montre une réalité à travers le langage fort du cinéma». Pour lui, «il est important de gouverner ce phénomène», en conscientisant les jeunes de la situation qui les attend mais aussi mettre à leur disposition des sources motivations de rester chez soi et ne pas tenter de trouver la mort pour un avenir incertain.
Pour lui la situation en Libye est connue depuis longtemps car le film fait en 2013 relate les faits plus que présent dans l’actualité a travers le monde. Il affirme également que les institutions compétentes font ce qu’elles ont à faire pour se partager les responsabilités et trouver des solutions adéquates.
Pour le maire de la localité les jeunes sont loin d’être conscient de la situation et ne savent pas ce qui les attend mais également, sont loin de savoir que, même pour ceux qui ont pu réussir à entrer en Europe se plaigne et déclarent que rien ne vaut d’être chez soi entourer de ses proches travaillant pour le développement socio-économique de son pays d’origine.
Ce festival dans ensemble se déroule avec cinq affiches notamment, “Samba ” d’Éric Toledano et d’Olivier Nakache, projeté à Pikine, “Le sel de la terre” de Wim Wenders et Juliano Ribero Salgado à Niary Tally, “I’am not your Negro de Raoul Peck au terrain de basket de l’Ucad et enfin “félicité” d’Alain projeté dans la commune de Mao. Mbao
ADJA.DIALLO