Son single « Djiam Geun Thi Rew » cartonne dans Youtube, les réseaux sociaux et fait danser autour du petit écran. Et au-delà de sa sensibilité musicale, Maguette Diaw démontre bien qu’elle mérite son sobriquet d’artiste, « La Linguère », du fait du thème capital et plus actuel que répand son titre, qui est, également, un hymne à l’honneur des forces de sécurité et des soldats de l’économie sénégalaise. Et le single de la nouvelle diva annonce d’autres productions, constituées par son parcours depuis le temps de « Ouza et ses Ouzettes ».
« Djiam Geun Thi Rew » : c’est le single signé par Maguette Diaw. Un premier produit qui installe dans les premières loges du showbiz féminin sénégalais son auteure, Maguette Diaw. Son tube secoue, déjà, la toile et lui vaut de plus en plus d’invitations sur les plateaux de nos télévisions ; ceci parce que celle qui a comme nom d’artiste « La Linguère » aborde un thème à la fois actuel et capital : la paix, qui est le climat le plus souhaité par ces présents temps d’appels à « la résistance » face à ceux qui martèlent que « force restera à la loi ». « La Linguère » rappelle que Diam, la Paix, est une valeur bien sénégalaise, héritée de notre tradition et vivifiée par les saints qui sous-tendent le Sénégal. « La Lingère » la prêche de manière agréable à l’oreille et dans un rythme qui chasse la retenue, au fur et à mesure de sa progression.
Son premier coup d’essai réussi est vivement salué par les forces de défense et de sécurité, tout comme les soldats de l’économe. Car Maguette rend un hommage agréable à ces acteurs garants de la paix. Elle maîtrise sa voix et connaît les sonorités, puisque Maguette avait fait ses premières armes musicales en assurant les chœurs du musicien engagé Ouza Diallo. C’était du temps où un des tubes de ce musicien original angoissait le régime de l’ancien Président Abdou Diouf. Cette native du Walo, sous le charme de la musique depuis son enfance, a été, également, pensionnaire du Centre culturel Douta Seck, où elle avait appris à taquiner les instruments de musique, jusqu’aux cordes.
« Djiam Geun Thi Rew » a été quand-même « accouché » dans la douleur, puisque Maguette a pu s’autoproduire grâce à ses faibles économies, que génère son activité de vente de fruits et jus. Un commerce qui lui a permis de fréquenter même les marchés « loumas » organisées dans les différentes communes de la région de Dakar, où sa bonne humeur assure l’écoulement d ses produits. Un parcours de brave qui l’a inspiré bien des chansons, que La Linguère Diaw promet de servir par des « séries de cassettes ». On ne peut que la croire sur parole et lui souhaiter bon vent.