MOUSSA MBOW, SECRETAIRE GENERAL (ADESMAT) :L’artisanal est laissé en rade et il faut des hommes qu’il faut pour ……

M. Moussa Mbow, dans un entretien accordé à notre site : www.business221.com, estime que l’artisanal est laissé en rade et il faut des hommes qu’il faut pour la relance du secteur. Selon lui, dans les instances comme l’Assemblée nationale, le Conseil Economique Social et Environnemental et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales, personne ne parle à leur nom.

 

Comment se porte le secteur de l’artisanat au Sénégal ?

Mon cri du cœur en tant que secrétaire général de l’association des maîtres tailleurs du Sénégal est que le secteur artisanal semble lésé. Les acteurs qui connaissent mieux le secteur que n’importe quelle autre personne ne sont pas impliqués dans les décisions. Au niveau des instances comme l’Assemblée Nationale aujourd’hui, personne ne parle à leur nom. Les artisans passent pour les laisser en rade. Il en est de même pour le Conseil Economique Social et Environnemental où ils ont leur place parce que cette entité les interpelle directement et traite de sujets qui les touchent. Là-bas aussi, un seul tailleur y est et pas au nom des artisans. Le scénario est hélas le même au niveau du Haut Conseil des Collectivités Territoriales. Le secteur est-il structuré ? Un apport pour l’économie au point de mériter des représentants ? C’est une question qu’on ne devrait-même pas poser. Aujourd’hui il n’est point besoin de faire de recherche pour mettre une main sur notre contribution dans le développement économique et social du pays. Qui plus que nous contribue dans la formation des jeunes et fait de sorte que ces derniers, après formation puissent avoir un local et un départ pour gagner leur pain quotidien et servir leur pays. Nous faisons plus que les écoles de formation qui ne se soucient point du travail après la formation. Pourtant, ces dernières sont subventionnées par l’Etat alors que, ces artisans sont lésés à plus d’un titre. Quand nous importons nos conteneurs, nous sommes taxés et nous payons pour demeurer dans la logique des bons citoyens soucieux de faire quelque chose pour leur pays. Seulement en revanche ce pays ne nous rend pas la monnaie de notre pièce. Le ministère ne fait rien du tout et ignore nos correspondances, même s’il faut saluer l’apport de certains de ses démembrements.

Pourtant l’Etat a mis sur pieds l’APDA dont le directeur vient d’être destitué

L’agence de développement de l’artisanat (APDA) est notre interlocuteur direct. Elle nous sert d’intermédiaire avec le gouvernement et le directeur général M. Ibra Ndiaye était dans la dynamique de relancer ce secteur qui sombre de plus en plus dans l’informel. Il notifie cependant ne pas avoir compris les raisons qui poussent les gouvernants de destituer des gens qui font bien leur travail et qui par la force du temps ont fini par maîtriser le domaine. Nous ne maîtrisons pas la situation mais nous trouvons incroyable qu’un directeur qui fait son boulot comme il se doit soit destitué. Nous sommes certains d’une chose que s’il ne s’agissait que d’un bilan positif il serait encore là. Et nous sommes conscient aussi qu’il peut encore faire des merveilles, nous le voulons encore dans le secteur que ce soit à L’APDA où ailleurs.

Parlez-nous des réalisations de votre structure en matière d’organisation ?

A notre niveau nous avons organisé des défilés à Paris. L’objectif étant d’exporter le made in Sénégal dans les pays européens. Ce, avec l’appui de l’APDA qui était le partenaire privilégié. Il est un des rares directeurs généraux félicité par les acteurs auprès du Président de la République. Depuis 2013, les artisans qui étaient jusque-là lésés, ont trouvé interlocuteur et accompagnateur dans leurs activités c’est sans doute pour cette raison précise que ces derniers ont eu à lui rendre cet effort fourni en parlant de lui lors de la journée de Ngaye organisée par le président Sall. Il a fait de sorte que les artisans puissent connaitre l’agence et faire part de leurs projets. Aussi à hauteur de ses moyens il n’hésite pas d’appuyer. L’Etat étant une continuité, nous n’attendons pas moins de son successeur. Le cas échéant nous ferons de sorte qu’on comprenne que nous avons notre mot à dire sur les affaires nous concernant directement. Le budget de l’APDA est minime par rapport aux besoins des artisans. Nous sommes le secteur le plus fourni en ressource humaine parce que touchant plusieurs domaines, du tailleur au menuisier, le sculpteur, le potier entre autres métiers pratiqués chez nous et qui ont besoin d’être valorisés.

.business221.com, estime que l’artisanal est laissé en rade et il faut des hommes qu’il faut pour la relance du secteur. Selon lui, dans les instances comme l’Assemblée nationale, le Conseil Economique Social et Environnemental et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales, personne ne parle à leur nom.

Comment se porte le secteur de l’artisanat au Sénégal ?

Mon cri du cœur en tant que secrétaire général de l’association des maîtres tailleurs du Sénégal est que le secteur artisanal semble lésé. Les acteurs qui connaissent mieux le secteur que n’importe quelle autre personne ne sont pas impliqués dans les décisions. Au niveau des instances comme l’Assemblée Nationale aujourd’hui, personne ne parle à leur nom. Les artisans passent pour les laisser en rade. Il en est de même pour le Conseil Economique Social et Environnemental où ils ont leur place parce que cette entité les interpelle directement et traite de sujets qui les touchent. Là-bas aussi, un seul tailleur y est et pas au nom des artisans. Le scénario est hélas le même au niveau du Haut Conseil des Collectivités Territoriales. Le secteur est-il structuré ? Un apport pour l’économie au point de mériter des représentants ? C’est une question qu’on ne devrait-même pas poser. Aujourd’hui il n’est point besoin de faire de recherche pour mettre une main sur notre contribution dans le développement économique et social du pays. Qui plus que nous contribue dans la formation des jeunes et fait de sorte que ces derniers, après formation puissent avoir un local et un départ pour gagner leur pain quotidien et servir leur pays. Nous faisons plus que les écoles de formation qui ne se soucient point du travail après la formation. Pourtant, ces dernières sont subventionnées par l’Etat alors que, ces artisans sont lésés à plus d’un titre. Quand nous importons nos conteneurs, nous sommes taxés et nous payons pour demeurer dans la logique des bons citoyens soucieux de faire quelque chose pour leur pays. Seulement en revanche ce pays ne nous rend pas la monnaie de notre pièce. Le ministère ne fait rien du tout et ignore nos correspondances, même s’il faut saluer l’apport de certains de ses démembrements.

Pourtant l’Etat a mis sur pieds l’APDA dont le directeur vient d’être destitué

L’agence de développement de l’artisanat (APDA) est notre interlocuteur direct. Elle nous sert d’intermédiaire avec le gouvernement et le directeur général M. Ibra Ndiaye était dans la dynamique de relancer ce secteur qui sombre de plus en plus dans l’informel. Il notifie cependant ne pas avoir compris les raisons qui poussent les gouvernants de destituer des gens qui font bien leur travail et qui par la force du temps ont fini par maîtriser le domaine. Nous ne maîtrisons pas la situation mais nous trouvons incroyable qu’un directeur qui fait son boulot comme il se doit soit destitué. Nous sommes certains d’une chose que s’il ne s’agissait que d’un bilan positif il serait encore là. Et nous sommes conscient aussi qu’il peut encore faire des merveilles, nous le voulons encore dans le secteur que ce soit à L’APDA où ailleurs.

Parlez-nous des réalisations de votre structure en matière d’organisation ?

A notre niveau nous avons organisé des défilés à Paris. L’objectif étant d’exporter le made in Sénégal dans les pays européens. Ce, avec l’appui de l’APDA qui était le partenaire privilégié. Il est un des rares directeurs généraux félicité par les acteurs auprès du Président de la République. Depuis 2013, les artisans qui étaient jusque-là lésés, ont trouvé interlocuteur et accompagnateur dans leurs activités c’est sans doute pour cette raison précise que ces derniers ont eu à lui rendre cet effort fourni en parlant de lui lors de la journée de Ngaye organisée par le président Sall. Il a fait de sorte que les artisans puissent connaitre l’agence et faire part de leurs projets. Aussi à hauteur de ses moyens il n’hésite pas d’appuyer. L’Etat étant une continuité, nous n’attendons pas moins de son successeur. Le cas échéant nous ferons de sorte qu’on comprenne que nous avons notre mot à dire sur les affaires nous concernant directement. Le budget de l’APDA est minime par rapport aux besoins des artisans. Nous sommes le secteur le plus fourni en ressource humaine parce que touchant plusieurs domaines, du tailleur au menuisier, le sculpteur, le potier entre autres métiers pratiqués chez nous et qui ont besoin d’être valorisés.

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